Accueil > Investir dans l’immobilier > Dispositif Pinel Les 5 erreurs à éviter 5 erreurs les plus souvent commises lors de la mise en place d’un investissement immobilier locatif dans le neuf. © Publié le mercredi 12 novembre 2014 , mis à jour le mardi 11 novembre 2014 à 13 h 49 Voici les cinq plus grosses erreurs que les particuliers commettent généralement lorsqu’ils réalisent leur investissement dans un bien immobilier neuf destiné à la location 1 - Acheter son bien en indiquant au promoteur son intention de bénéficier du Pinel Le dispositif Pinel ne concerne que vous et le fisc. Aucun logement n’est conçu pour du Pinel, Duflot ou autre. C’est juste du marketing. Au contraire, ce qu’il vous faut c’est éviter les immeubles vendus comme étant des biens dédiés au Pinel. Pourquoi ? Car les prix seront plus hauts que le marché, et il vous sera très difficile de négocier. L’argument, biaisé évidemment, du vendeur sera plus vous achetez cher, plus vous réduisez vos impôts, ben voyons... L’autre point est qu’un locataire prend moins soin du logement et des parties communes qu’un propriétaire. Choisir un immeuble où les propriétaires habitants sont en majorité est un gage de bonne tenue de l’immeuble. Les programmes immobiliers faisant une part trop grande aux investisseurs locatifs sont donc à éviter. 2 - Penser que plus on paie d’intérêts, mieux c’est ! Les investisseurs doivent comprendre une fois pour toute, que réduire ses impôts est une chose, mais que ne pas donner la différence à la banque en est une autre. Le taux du crédit doit être négocié âprement, et la faiblesse du taux ne doit pas vous inciter à emprunter plus, c’est stupide ! Il n’est pas rare de trouver des hérésies sur la toile concernant le crédit in fine. C’est un non sens financier total. Ce type de crédit, maximisant les intérêts à payer est à proscrire. De même le nantissement via un contrat d’assurance-vie est un montage financier à risque qu’il faut impérativement éviter, c’est une prise de risque totalement inutile, les seuls gagnants seront la banque et l’intermédiaire qui vous a fait signer les contrats. 3 - Choisir le bien immobilier sans faire comme si c’était pour soit ! Le studio en rez de jardin c’est peut-être bien sur le plan, mais vous aurez bien du mal à le louer dans la banlieue de Toulouse. Vous-même, vous hésiteriez à y habiter. Les surfaces trop petites, cela n’est pas bien, car vous allez changer de locataire toutes les années, des frais de gestion locative seront prélevés à chaque changement de locataire. C’est une mauvaise affaire. Prenez un T2 ou un T3 sinon rien. 4 - Acheter dans une région que l’on ne connaît pas ! C’est à proscrire absolument ! Acheter à Toulouse si vous habitez Paris, c’est du n’importe quoi ! Achetez dans ce cas en Ile de France, mais pas à Toulouse. Allez sur place, voir la zone de construction, vérifiez que ce n’est pas une zone sortie de terre, sans aucun commerce établi à côté. Allez demander à l’agence immobilière du coin comment est le marché de l’immobilier actuellement. Combien de nouvelles résidences ont été construites dans les 6 derniers mois. Bref, menez votre enquête, c’est votre argent qui est en jeu... De la même façon, investir en outre-mer quand on habite en métropole, c’est se préparer à de longues nuits sans sommeil quand il faudra rembourser les mensualités du crédit d’un bien qui n’aura toujours pas de locataire... 5 - Penser que la vie est un long fleuve tranquille... Les simulations sont superbes, sur le papier, vous allez faire une bonne affaire. Mais vous oubliez sans doute que la vie peut parfois basculer. Perte d’emploi, baisse des revenus, séparation, etc, en quelques mois votre niveau d’imposition peut baisser. Et du coup, votre super investissement se transforme en une charge conséquente. Et là vous vous dîtes, mais pourquoi ai-je pris un crédit aussi élevé ? Notez cet article Une question sur le Pinel, l'immobilier locatif ? Un commentaire ? Loi Pinelplafond loyers
Publié le 14 oct. 2016 à 101Stimulé par des taux au plus bas, l'investissement locatif privé dans le neuf ou assimilé, sous le régime dit Pinel », connaît un franc fiscal de ce dispositif, qui vient d'être prorogé d'un an, jusqu'au 31 décembre 2017, dans le projet de loi de finances pour 2017, ne doit toutefois pas masquer les règles de prudence à observer avant d' communes à risqueComme pour tout placement immobilier, la qualité de l'emplacement et l'état réel de la demande locative sont essentiels. Toutes les villes n'offrent pas les mêmes perspectives de rentabilité. Le Laboratoire de l'immobilier, spécialiste de la sélection de programmes neufs, a publié la liste des 64 communes éligibles au dispositif Pinel, où des risques locatifs peuvent actuellement se présenter. Certaines sont à éviter, d'autres à surveiller voir ci-contre. Pour établir cette liste, l'organisme a croisé plusieurs critères quantitatifs et qualitatifs. Nous mettons en garde les investisseurs contre la multiplication des agréments préfectoraux, qui ont permis notamment à certaines communes classées en zone B1 et B2 de bénéficier du dispositif Pinel, alerte le Laboratoire de l'immobilier. En effet, toutes ces communes ne présentent pas les signes habituels d'une pénurie de logements tels qu'un faible taux de vacance, une forte évolution du nombre de ménages ou encore une faible activité de construction. Certaines, au contraire, disposent d'une offre de logements abondante, voire excessive. »Une liste de principes de précaution »L'expert incite à la prudence sur des villes des zones B1 17 agglomérations et B2 47, qu'il qualifie de marchés sous-tendus, et donc à risque... » La liste fait aussi office de principes de précaution pour des investisseurs peu avertis et motivés par la réduction d'impôt », explique Franck Vignaud, responsable du Laboratoire de l' groupe des villes à éviter » combine différents points noirs comme un taux de vacance élevé entre 9 % et 20 % contre 7,7 %, en moyenne, en France, une évolution démographique défavorable et un rythme de construction de logements neufs soutenu ou qui s'accélère. Toutes les villes étiquetées à éviter » ne sont pas forcément les plus mal notées sur tous les critères. Par exemple, Le Mans affiche un taux de vacance relativement correct de 9,1 % la moyenne est à 7,7 %, un ratio nombre de nouveaux ménages/nombre de nouveaux logements de 1,54 % un marché correctement alimenté » avoisine un ratio de 1,1 %. Mais dans cette ville, l'évolution démographique est négative -1,3 % entre 1999 et 2013 et l'activité de constructions neuves autorisations et mises en chantier reste même, Le Havre enregistre un taux de vacance de 9,3 %, mais pèche par son ratio nouveaux ménages/nouveaux logements, de 3,96 %, et une forte activité de constructions neuves alors que la population s'effondre évolution démographique de -9,9 % entre 1999 et 2013. A Saint-Etienne, le taux de vacance est en revanche très élevé 11,7 %, le ratio nouveaux ménages/nouveaux logements, correct, de 1,31 %, mais la population est en recul -4,5 % entre 1999 et 2013 tandis que la ville continue à enregistrer un rythme de constructions neuves villes, pourtant mieux-disantes sur les critères précités elles figurent dans une fourchette comprise entre 7,7 % et 14,3 % du point de vue du taux de vacance, ne réunissent néanmoins pas assez de qualités pour être recommandées aux investisseurs. Elles sont alors classées comme Perpignan ou Angers dans la catégorie à surveiller ».Analyse fineConcernant la liste de 64 communes, Franck Vignaud apporte la nuance suivante Ces recommandations prévalent à l'échelle de l'agglomération, mais une petite opération bien placée en hypercentre produit rare... peut s'avérer pertinente même sur un marché détendu; ce type d'investissement nécessite toutefois une analyse plus fine et une bonne connaissance du marché immobilier, souvent réservées aux investisseurs les plus expérimentés. »Au demeurant, rassure le spécialiste, le zonage Pinel est cohérent dans son ensemble ». Les indicateurs des agglomérations qui figurent dans les zones A bis et A, les plus tendues, confirment la persistance d'un manque de logements. Il n'y a donc pas d'alerte à émettre sur ces territoires, mais la contrepartie de cette tension sur l'offre est un niveau de prix élevé et un rendement locatif souvent modeste », analyse Franck mode d'emploi sur Le chiffre de la semaineSouvent désigné comme formule par défaut dans les plans d'épargne d'entreprise PEE, les fonds communs de placement d'entreprise FCPE monétaires ne rapportent plus rien, voire font désormais perdre de l'argent à leurs souscripteurs ! Leur performance est ainsi devenue nulle ou négative, au 3e trimestre 2016, pour 95 % d'entre eux, révèle l'étude Argus des FCPE d'Eres. Elle s'élève en moyenne à -0,06 %, après 0 % en 2015. Hors fonds d'actionnariat, 33 % des encours de l'épargne salariale sont investis en monétaire. Les sites les plus prometteursOù trouver les meilleures opportunités Pinel », qui allient opération de qualité, emplacement attrayant, prix d'achat raisonnable et marché locatif sain ? Pour Franck Vignaud, directeur du Laboratoire de l'immobilier, il faut miser sur les périphéries des métropoles dynamiques. En banlieue parisienne, on s'intéressera aux villes desservies par le Grand Paris Express, surtout en deuxième couronne, comme Argenteuil, Cergy 95, Quincy-sous-Sénart, Massy 91, Chelles, Melun 77. En petite couronne, globalement trop chère, on peut toutefois viser Aubervilliers 93 et Champigny-sur-Marne 94. En région, au lieu du coeur de Bordeaux, Toulouse et Nantes, en vogue auprès des investisseurs, on préférera leur proximité, soit, respectivement, Mérignac, Villenave-d'Ornon 33, Colomiers, Cugnaux, Saint- Orens-de-Gameville, Tournefeuille 31, Saint-Herblain et Rezé 44.
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